jeudi 18 octobre 2012
On a tous et toutes en horreur les gens qui ne font rien… et encore plus quand ils se permettent de faire des commentaires sur tout ! Un vieux proverbe dit : "L'oiseau est fait pour voler comme l'homme pour travailler." Et c'est pourquoi, dans l'Église on a eu (et on a encore) ce mouvement des prêtres ouvriers comme si, pour certains, annoncer, présenter, vivre le Règne de Dieu ne satisfaisait pas entièrement aux principes d'un travail. Jésus, en cette fête de saint Luc, un évangéliste que nous lisons cette année, marque bien les modalités de la mission : "Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : Le règne de Dieu est tout proche de vous." La phrase précédente présentait la grosseur des valises à emporter. Dans ma journée, je regarde comment je suis unE envoyéE de Jésus pour faire connaître son Royaume. Les bras, si petits soient-ils, si malingres soient-ils, même malades sont attendus car "la moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson".
(Lire le texte en Lc 10, 1-9 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 18 octobre 2012)
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