mercredi 6 février 2013
Quelle déveine ! On le connaît bien et il ne peut pas réaliser de telles choses ! C'est un gars, une fille de chez-nous ! Il (ELLE) était dans la même classe que moi ! On prenait le même autobus ! Quand on a vécu près d'une célébrité, d'une vedette, on a tôt fait de trouver quelque chose à raconter sur lui, sur elle.
Jésus est de retour chez lui. Il parle encore à la synagogue et alors tout chavire : "D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie…" ; la suite parle de sa famille qui semblerait bien simple, peu connue, moins célèbre que d'autres familles. De plus, Jésus n'est qu'un charpentier. Pourtant ?
Voilà que Jésus nous est présenté, à nous aussi. Une personne simple qui approche les gens malades, les souffrants, les mis-au-rancart. Son langage, sa prédication. son action saisissent le cœur des gens et commandent un changement de conduite. Il dit l'amour qui fait vivre, il apporte la consolation, il fait miséricorde. Le suivons-nous ? Notre foi dépasse-t-elle notre peur de passer pour son ami ? Notre foi nous permet-elle de poser avec lui des gestes d'amour, de bonne entente, de compréhension ? Notre foi nous engage-t-elle à répéter les paroles de la prière qu'il nous a apprise "NOTRE PÈRE QUI ES AU CIEUX…"
Ou bien, dira-t-il de nous comme des gens de son village : " Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison."?
(Lire le texte en Mc 6,1-6 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 6 février 2013)
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